► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
Texte établi, traduit et commenté par Roshdi Rashed. 2e tirage.
• L'Antiquité nous a laissé de nombreuses, et fameuses, anecdotes sur Archimède. Parmi celles-ci, on raconte que, pour défendre Syracuse menacée, il fit construire un miroir qui condensait la lumière et la chaleur. La flotte adverse, en flammes, prit la fuite. De ces miroirs ardents, point de rencontre entre théorie et technique, nous n’avons malheureusement conservé que peu de traces : les trois textes majeurs, de Dioclès, d’Anthémius de Tralles et de l’auteur des fragments dits de Babbio sont aujourd’hui perdus. Or, les mathématiciens arabes du IXème siècle engagèrent des recherches approfondies sur les miroirs ardents et traduisirent nombre des savants grecs. Ce sont ces œuvres, traductions arabes des traités grecs perdus, que regroupe cette édition : le texte de Dioclès, le traité dit de Dtrums, les écrits d’Anthémius de Tralles et le traité de Didyme sur la construction du miroir ardent d’Archimède sont présentés dans leur version arabe avec en vis-à-vis la traduction française. La riche introduction relate l’histoire passionnante de ces textes et fournit une analyse détaillée des connaissances catoptriques et géométriques de l’époque. Chaque texte est précédé d’une notice et fait le point des savoirs sur son auteur. La lecture est accompagnée de notes qui sont développés à la fin de chaque traité. On trouvera en outre en appendice le texte grec d’Anthémius de Tralles sur les paradoxes mécaniques, un glossaire arabe-français et un lexique arabe-grec du texte d’Anthémius sur les miroirs ardents. Le livre est enrichi par un index des noms propres, un index des concepts, un index des traités cités, un index des manuscrits et une bibliographie.