► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
Le stoïcisme intermédiaire (Diogène de Babylonie, Panétius de Rhodes, Posidonius d'Apamée).
•Entre la mort de Chrysippe (vers 204 av. J.-C.) et l'enseignement de Sénèque au Ier siècle ap. J.-C. s'est développée une forme singulière de stoïcisme. Ce stoïcisme, longtemps nommé « moyen », est le plus souvent passé sous silence en raison des jugements sévères et contradictoires qu'on a portés sur ses représentants : ils ont tantôt été perçus comme des stoïciens sans originalité, professant des dogmes identiques à leurs prédécesseurs, tantôt comme des stoïciens dissidents abandonnant les dogmes fondamentaux qui faisaient le coeur du stoïcisme ancien, et sortant pour ainsi dire de l'École pour rallier Aristote et Platon. •Il n'existe aucune monographie d'ensemble sur cette période. Elle est pourtant décisive : c'est le moment où se prépare le concept de personne morale, où s'élabore la nouvelle discipline qu'est la casuistique, où se développent les sciences particulières. • Le présent ouvrage se propose de dégager les problèmes qu'affronte le stoïcisme intermédiaire en étudiant ses trois figures majeures : Diogène de Babylonie, Panétius de Rhodes (source de Cicéron) et Posidonius d'Apamée (source de Sénèque). Il prend pour fil directeur cinq questions sur lesquelles on peut mesurer l'écart entre les thèses de ces auteurs et celles de Chrysippe : Qu'est-ce qu'être heureux ? Qu'est-ce que l'âme ? Comment agir ? Dans quel monde vivons-nous ? Quelles relations le philosophe entretient-il avec les savoirs ? Les réponses apportées à ces questions témoignent d'un stoïcisme inventif et renouvelé auquel des auteurs comme Cicéron donneront accès, lui ouvrant ainsi une postérité.