► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
Quatrième de couverture : Agnès Lagache, née en 1945, vit à Paris. Elle est actuellement professeur agrégée de philosophie dans un lycée. Elle est l'auteur de nombreux travaux universitaires. Ses textes font, pour la plupart, référence à la science et sa remise en question et, pour certains, font état des recherches actuelles sur l'homéopathie.
• Cet ouvrage renouvelle le point de vue philolosophique qui est communément porté sur l'œuvre de Lucrèce et plus largement sur la science. • Lucrèce à cru que la science le rendrait sage. Partisan de l'atomisme, penseur radical du matérialisme mécaniste, il a cru trouver un refuge contre la crainte de la justice des dieux et l'angoisse de la mort. Pourquoi ce savoir ne l'a-t-il rendu heureux ? • Mais quelle science ? La pensée rationnelle a cru éviter tous les pièges en refusant la métaphysique religieuse. Nous autres les modernes, nous nous croyons à l'abri de l'irrationnel, comme si l'idéologie scientifique nous préservait aussi bien du rêve trompeur que du réel sauvage. Mais la philosophie matérialiste a aussi ses impasses. • En lisant précisement les textes de Lucrèce, on voit apparaître les grandes illusions qui anime la pensée scientifique : rêve d'un savoir total qui donnerait à l'esprit une position divine, forme matérialiste du désir d'immortalité, cortège des fantasmes de toute-puissance qui rendent impraticables l'amour, la politique ou la musique, toute réalité du sens et toute vie symbolique. • Il est temps, aujourd'hui, de faire la critique de cette vieille névrose de la civilisation pour en sortir, et de comprendre que nos meilleurs projets de raison se retourneront contre nous tant que nous en extirperons pas cette ambition secrète de devenir comme des dieux...