► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
Hac ultima editione praeter tomi quarti accessionem, ex collatione veterum codicum emendata, notis illustrata, & aliquot novis opusculis aucta. Studio et opera D. Ioannis Picardi Bellovaci canonici regularis ad S. Victoris Parisiensis.
Anselme de Canterbury (Saint)
En latin, Coloniae Agrippinae, ex Officina Cholin, sumptibus Petri Cholini, 1612, 22 x 35,5, [XXX] + 171 pages - 509 pages - [XVI] + 509 pages - 262 pages - [2 pages blanches] + 173 pages - [ Index : 16].
Demi veau moucheté en bon état, dos à cinq nerfs, pièce de titre bordeaux, titre, et filets gravés or, plats cartonnés assortis, haut du mors recto fragile nombreuses rousseurs voire pages jaunies selon les différents cahiers. Page de titre en deux couleurs avec une gravure de Saint Anselme, réimposée sur un papier vergé. Trous de vers en marge du texte et un trou de ver sur quelques pages dans le texte qui n'altère pas la compréhension. Manque les deux dernières colonnes de l'avant dernière page de l'index, dernière page restaurée avec des manques.
Anselme est né en 1033 à Aoste en Piémont. Sa mère, très pieuse, mourut alors qu’il n’avait que 15 ans. Son père, mondain et intraitable, le contraignit à mener une vie mondaine. Il s'enfuit en France, et se fixa comme étudiant à l'abbaye du Bec-Helloin, en Normandie. Il y devint bénédictin sous le bienheureux Herluin. Anselme avait, alors, vingt-sept ans. Au départ de Lanfranc, abbé du Bec, il devint prieur, puis abbé. En 1093, il succéda à Lanfranc au siège de Cantorbéry. A cause de sa résistance contre l'empiétement des droits ecclésiaux par le roi Guillaume le Roux, il fut exilé sur le continent. A la mort de Guillaume le Roux, il regagna Cantorbéry sur l'invitation du nouveau roi, Henri Ier, qui s'opposa ensute à propos des investitures. Ceci eut pour conséquence un second exil qui se termina par un retour triomphal en 1106. Malgré sa carrière quelque peu tumultueuse, Anselme fut un des saints les plus appréciés de son temps. Comme théologien, Saint Anselme est connu pour sa tentative d’intelligence de la foi, et pour ce qu’on appelle sa preuve ontologique de l’existence de Dieu. La Vierge Marie n’est pas pour lui simplement un thème théologique, il l’aime et la vénère comme une personne réelle et proche de son cœur, collaboratrice maternelle et nécessaire à notre relation avec le Christ rédempteur. Dans son enseignement, le Christ et Marie s’éclairent mutuellement. La doctrine de saint Anselme est attirante : il fait le lien entre le dogme et la piété. In Dictionnaire hagiographique des Bénédictins de Ramsgate, Abbé Jaud, Luigi Gambero (Marianum, Rome).