► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
Pleine reliure, basane sur ais de bois estampée avec fermoirs, restaurée à plusieurs endroits (dos, plats) qui s'est dégradée notamment sur le dos, avec des manques de cuir qui laissent apparaitre des nerfs, dos à 6 nerfs avec marque de bibliothèque. Frontispice gravé. Quelques bois et lettrines gravées. Bon état intérieur, trous de vers en marge qui n'altèrent pas la lecture sur quelques pages, rousseurs, larges mouillures, quelques rares annotations à la plume, très discrètes.
... Et quid vir ille de Ecclesiæ sacramentis, necnon sacre scripturæ locis communioribus insignioribusque, senserit, scripserit, simulatque ; docuerit, per Ionnem Piscatorium Lithopolitanum, hoc libro fidelissimè, & compendiaria quadam via diligentissime comportætum. Ad sacrarum literarum lectores pios ac candidos Decastichon Stephani Vigilii Pacimontani. Omnen scripturam Augustinus calluit Apher, Divinosque sacra protulit ore sonos, Enarrans doctè, cum sit præclarus & ipse interpres verus, relligione pius, analogen seruans, doctorum gloria prima, quoque alius non est, integritate prior, hunc tibi lector emas, cum sit iam copia rerum, neu posthac desit summus in arte sacra, nec te pœniteat paruo quæsisse labore thesaurum ingentem, perpetuumque bonum. Ad lectorem certo certiorem te reddo, candidissime lector, side etiam obside, in hoc opere nihil aliud reperturum te, quam præsentissima atque ipsissima, sancta patris nostri augustini, hominis supra veri sidem eruditi, verba, de omnibus hic locis, quos versis aliquot pagellis habelis. Securus igitur accede, eme, lege, & fruere, dispeream si te utcunque candidulum pœnituerit facti. Vale, & indica dextre, vive itemque Christianum.
Piscatorius travailla Augustin dès sa jeunesse et c'est, à l'en croire, dès 1507 qu'il commença le travail qui aboutit à la parution de l’Epitome. Ce florilège répondait d'abord à un but pratique : permettre au clergé paroissial de se procurer Augustin à un prix raisonnable et de l'étudier dans une forme réduite. La seconde intention poursuivie par Piscatorius était de faire connaître l'opinion d'Augustin sur les questions controversées de l'époque. Augustin servira donc de référence et d'autorité, et ce d'autant plus qu'il a lui-même défendu l'orthodoxie contre toutes les hérésies et qu'il n’a pas hésité dans les Retractationes à se critiquer et à critiquer les autres d'après l'Ecriture : en ce sens s'il est plus qu'une autorité, il est un exemple. Les textes de l’Epitome sont fondés sur l’édition d’Amerbach (1517).
• La première des trois parties réunit des extraits d'Augustin illustrant une série de quarante lieux communs théologiques. • La deuxième partie présente les avis d'Augustin sur cinquante-quatre problèmes éthiques aussi divers que la simonie, la médecine, le courage ou la luxure. • Quant à la troisième partie, elle est constituée par dix-huit traités exégétiques et polémiques d'Augustin, dont certains apocryphes.
In Olivier Fatio : Un florilège augustinien du XVIe siècle : l'Omnium operum Divi Augustini Epitome de Johannes Piscatorius (1537).