► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
Avec laquelle on peut apprendre les principes de l'hébreu, sans le secours d'aucun maître. Nouvelle édition
Abbé Ladvocat
En français et en hébreu, Paris, chez Humblot, 1765, 13 x 21, XVI + 196 pages, relié, occasion. Plein veau, dos lisse à caissons ornés, pièce de titre cuir rouge ornée de filets, titre, motifs et filets gravés or, bas de coiffe manquante, bords des plats ornés frottés, trous de vers, tranche rouge, pages de garde colorées à la forme dont une qui sedétache. Ex libris J. J. Ballard, mouillure sur la page de titre.
Jean-Baptiste Ladvocat, docteur et professeur de Sorbonne, fut un des plus savans hébraïsans du dernier siècle. Il étoit né à Vaucouleurs, en 1709. Le duc d'Orléans, qui demeuroit à Sainte-Geneviève, fonda pour lui en Sorbonne une chaire destinée à l'explication de l'Ecriture sainte d'après le texte hébreu. L'abbé Ladvocat ... fit soutenir des thèses savantes sur le Pentateuque, les Psaumes et le livre de Job. Il mourut à Paris, le 29 décembre 1765. Nous ne devons parler ici que de « La Grammaire hébraïque », qui parut d'abord en 1755, et qui a été réimprimée plusieurs fois depuis. L'auteur s'étoit proposé, comme il le dit dans sa Préface, de faire une grammaire si claire qu'on put l'apprendre sans maître, et si courte qu'on pût la savoir en quinze jours, ou dans un mois au plus. Dans les commencements il ajoute à chaque lettre et à chaque mot hébreu sa prononciation en caractères romains, afin d'y accoutumer peu à peu les étudians. Il dispose les conjugaisons dans des tables et des formules qui lui ont paru d'un usage plus commode. Enfin il annonce que, pour épargner à ses élèves la peine et le dégoût que les points et les accens causent ordinairement, il en a écarté toutes les minuties et les inutilités, ne se servant- des points qu'autant que cela est nécessaire pour l'intelligence et la prononciation du texte sacré. Tel est le compte que l'abbé Ladvocat rend lui-même de son plan. Ceux qui ont cultivé depuis lui la langue sainte paroissent avoir approuvé sa méthode. M. Audran, professeur d'hébreu au collège de France, mort il y a quelques années, avoit pris la peine de revoir cette grammaire, et d'en perfectionner quelques parties. On annonce que cette nouvelle édition a été revue et soigneusement corrigée. Puisse-t-elle contribuer à répandre le goût d'une étude qui se lie de si près avec la connoissance de la religion, et qui auroit tant besoin d'être encouragée de nos jours. In L'Ami de la Religion et du Roi : journal ecclésiastique, politique et littéraire, tome trente-unième, Paris, Chez Adrien Le Clerc, 1822.