► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
En français, Publications de l'Institut de recherche et d'histoire des textes, CNRS, 1969, 15,5 x 24, 336 pages, broché, occasion. Bon état. Un coin corné au recto de couverture. Papier intérieur légèrement jauni.
L’idée qui est à l’origine de la fondation de l’Institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT) a été d’abord celle d’un homme, l’historien Félix Grat, archiviste paléographe et ancien membre de l’École française de Rome, qui devenu député, sut en 1937, plus de deux ans avant la création du CNRS, convaincre Jean Perrin, Prix Nobel de physique, alors sous-secrétaire d’État à la recherche scientifique dans le ministère Blum, de l’importance d’un projet qui ne visait pas moins qu’à assurer la conservation de la mémoire écrite de la pensée humaine : c’était la première fondation d’un laboratoire dans un autre domaine que celui des sciences exactes. Certes, il s’agissait d’abord, dans l’esprit de ce latiniste, de s’occuper en priorité de la transmission des œuvres ayant vu le jour à l’époque où le livre était manuscrit et en particulier des grands écrivains de la Rome antique. Mais dès le début, il trace pour son institut un programme ambitieux, avec son projet de création d’une section arabe (vœu qui lui tenait particulièrement à cœur pour des motifs autant scientifiques que politiques), grecque, française, celtique etc. Lui-même à l’affût de tous les progrès accomplis par la photographie, il veut réaliser pour toutes sortes de langues une grande bibliothèque rassemblant les photos de tous les livres manuscrits dispersés à travers le monde, afin de les mettre à la disposition des chercheurs et d’accélérer la recherche.