► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
Introduction, traduction et notes par L. Lavaud (petit Alpha) et G. Guyomarc’h (Beta).
Parmi les commentateurs d’Aristote, Alexandre d’Aphrodise (IIe -IIIe siècles) est, depuis l’Antiquité, tenu pour « l’Exégète par excellence ». Titulaire de la chaire impériale de philosophie péripatéticienne à Athènes, il a rédigé nombre de commentaires aux œuvres d’Aristote. Son commentaire à la Métaphysique a servi à la fois de modèle et de source à la tradition ultérieure, des Néoplatoniciens grecs à la pensée médiévale byzantine, arabe et latine. Le livre Petit alpha de la Métaphysique lui donne l’occasion de revenir sur le projet général de la « sagesse » ou « philosophie première », qui guide l’ouvrage en son entier. Aux interprètes antérieurs, qui ont douté de l’authenticité et de l’appartenance du livre au traité, Alexandre répond qu’il ne peut être que l’œuvre d’Aristote. En organisant en un système déterminé les intuitions éparses de Petit Alpha, Alexandre transforme durablement la figure de la métaphysique aristotélicienne. Le livre Beta est, quant à lui, connu comme le livre des « apories », ces difficultés qui se posent à tout métaphysicien. Le livre constitue à ce titre, du point de vue d’Alexandre, le vrai commencement de la Métaphysique. Alexandre voit dans ces apories un moment proprement exploratoire, formant, de ce fait, autant de manières de mettre le métaphysicien en quête de la vérité. La traduction ici présentée est la première donnée en français de l’un des grands Commentaires lemmatiques qui ont fait la réputation d’Alexandre. Elle repose sur un texte grec révisé en profondeur.