► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
La maladie de l’âme… la belle expression platonicienne n’a de cesse d’être d’actualité. Non seulement elle est prompte à revenir d’époque en époque, mais elle semble particulièrement friande de la nôtre. Que cette maladie désigne une vague tristesse, un taedium vitae, ou, plus grave, une dépression, elle implique tout à la fois la souffrance morale et la souffrance physique. L’âme et le corps sont divisés mais se retrouvent dans la douleur si bien que « la maladie de l’âme vient de ce que nous avons un corps ». De ce constat paradoxal Jackie Pigeaud tire une histoire, celle du triomphe du dualisme, du fardeau de l’âme et du corps contraints à être séparés et ensemble à perpétuité. Cette histoire trouve son origine dans le monde grec, et plus exactement dans sa philosophie. La division entre maladies de l’âme et autres maladies, c’est-à-dire maladies du corps, appartient à la philosophie. La médecine aurait été bien soulagée de cette partition. Est-ce à dire qu’elle n’entendait pas être philosophique ? Sans doute : Hippocrate en offre un bon exemple. L’accord, tacite, est le suivant : l’âme appartient au philosophe et le corps au médecin. Cicéron s’occupe des passions et Galien suspend son jugement dès qu’il approche la psyché. Chacun y trouve son compte mais les conséquences sont importantes : la partition du champ des maladies, la place du « malade » dans la société, les traitements à apporter, notamment à la folie, dépendent de ce dualisme initial. Si le legs de la médecine gréco-romaine est riche, il est aussi fort lourd et trouve des développements tout au long de l’histoire de la médecine, jusqu’à la constitution au XVIIIe siècle de la psychiatrie. D’une écriture et d’une pensée personnelles et profondes, ce livre est un essai sur l’histoire de la pensée médicale, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. La Maladie de l’âme a été un succès dès sa parution, et ce succès n’a pas été démenti depuis. L’ouvrage n’était malheureusement plus disponible : « les livres ont leur destin » commentait l’auteur. Avec cette édition revue et augmentée, accompagnée d’une préface nouvelle, le livre connaît enfin le sort qu’il mérite.
► Pigeaud, Jackie En français, Etudes anciennes 112, Les Belles Lettres, 1987, 16 x 24, 263 pages, broché, occasion. Bon état. Couverture défraîchie. Coins bas pliés. Bas de page cornées sur les 50 premières pages, le reste de l'ouvrage en très bon état. 9782251326313
Marinovic, Ludmila P. En français, Centre de recherches d'histoire ancienne - volume 80, Annales littéraires de l'université de Besançon - Belles Lettres, 1988, 11.5 x 16, XXII + 303 pages, broché, occasion, 9782251603728Correct. Couverture défraîchie avec des frottements. Dos insolé. Bon état intérieur, nombreuses annotations au crayon à papier
► Wallon, Henri En français, Bouquins, Robert Laffont, 1988,13 x 20, 1101 pages, broché, occasion. Bon état. Bords des pages intérieures légèrement jaunis.9782221049532