► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
Traduit du grec par Pierre Thillet. Edition établie, présentée et annotée par Pierre Thillet.
Le traité Météorologiques tient une place singulière dans le corpus aristotélicien. Ce n'est pas une œuvre où s'élaborent des concepts sur l'essence de l'être ; il n'y est pas traité des mystères de la vie non plus que de ceux du ciel qui, pour les Grecs, est habité par ces êtres divins toujours identiques à eux-mêmes que sont les astres qui brillent au firmament. Cet ouvrage est le seul où Aristote explique des phénomènes qui ne sont pas de l'ordre du vivant, et qui n'ont pas non plus la majesté et la régularité des phénomènes célestes. Le propos est, en un sens large, la biosphère - les phénomènes qui se produisent dans l'atmosphère et sur la terre : liés à l'eau (mers, fleuves et rivières, pluies, neige, brouillard, grêle), à l'air (vents et tempêtes, orages et typhons), au feu et à la lumière (comètes et météorites, halo et arc-en-ciel), à la terre (séismes). A quoi s'ajoutent des explications sur les modalités qui affectent minerais et minéraux. Aristote est le premier à avoir organisé un ensemble de spéculations concernant des phénomènes très divers, mais qui se situent en un même domaine, encore que leurs causes ultimes soient à chercher dans le Soleil et les mouvements célestes. Il fonde ainsi une " science " dont les principes explicatifs s'appliquent à toute la diversité phénoménale.