► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
• En l'an 1204 de notre ère, les croisés de la quatrième croisade s'emparent de Constantinople, la capitale de ce qui était alors l'empire byzantin. On est en plein Moyen Âge et Constantinople est la ville la plus importante et la plus célèbre d’Europe, par son étendue, sa population, ses richesses, ses monuments et ses églises. Les Latins y établissent un état qui durera cinquante sept ans. Une partie de la population grecque de la ville se réfugie après la conquête en Asie Mineure, où elle crée un état de Grecs réfugiés, qu’on appelle l’empire de Nicée, du nom de sa capitale Nicée, aujourd’hui Iznik. Après des débuts difficiles, ce nouvel état va prospérer et devenir une puissance notable. Il mènera une existence indépendante jusqu’à la reconquête de Constantinople par les Grecs, en l’an 1261, date à laquelle Constantinople redevient la capitale de l’empire byzantin reconstitué. •Georges Acropolitès est l’historien de l’empire de Nicée. Il décrit avec précision les nombreuses guerres que cet empire eut à soutenir contre les Latins, les Turcs, les Bulgares et aussi un état grec concurrent, le despotat d’Epire, qui se forme après la chute de Constantinople, en même temps que l’empire de Nicée. Il est le témoin oculaire d’une grande partie des événements qu’il décrit avec lucidité et simplicité. C’est la meilleure source que nous possédions pour l’histoire de l’Asie Mineure et des Balkans pour une grande partie du XIIIe siècle. •Aujourd’hui Byzance a disparu, Constantinople est devenue Istanbul et les territoires jadis occupés par l’empire de Nicée se trouvent à l’ouest de la Turquie actuelle ou encore dans les Balkans. Comme d’autres empires, par exemple celui des Hittites, l’empire de Nicée a disparu sans laisser de traces, sinon archéologiques, ainsi que le présent témoignage du passé que nous lègue dans sa chronique Georges Acropolitès.