► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
Sur la forme intelligible et la participation dans les dialogues platoniciens.
Pradeau, Jean-François.
En français, Débats philosophiques, Presses Universitaires de France, 2001, 12,5 x 19, 183 pages, broché, occasion. Comme neuf. Dédicace de Luc Brisson.
Lorsque, dans ses dialogues, Platon institue la philosophie, il lui donne pour tâche de connaître la réalité dans son ensemble, de connaître la mesure de toutes choses et de permettre aux hommes d'y ordonner leur propre existence. Mais ce qui seul est proprement " réel ", ajoute-t-il, n'est pas ce que nous percevons au moyen de nos sens. Car les choses " sensibles " ne peuvent être les objets ni de la connaissance, ni du langage, qui supposent tous deux permanence et identité de leurs objets. Elles ne peuvent pas davantage offrir aux hommes les principes ou les normes d'un gouvernement de leurs conduites. En revanche, il existe bien des réalités véritables, qui sont " intelligibles ", qui existent par elles-mêmes, qui sont éternellement identiques à elles-mêmes et qui sont la cause de l'existence des choses sensibles ; ces dernières, soutient Platon, sont ce qu'elles sont et possèdent les qualités qui sont les leurs dans la mesure où elles " participent " aux réalités intelligibles. Cette hypothèse, celle de l'existence de réalités ou de " formes " intelligibles auxquelles participent les choses sensibles, est la spécificité de la doctrine platonicienne. Les études du présent recueil se proposent de rendre compte des termes et de la postérité de cette hypothèse, et d'apprécier les raisons pour lesquelles Platon l'a posée.
Textes de Luc Brisson, Walter Gabriele Leszl, Jean-François Pradeau, Francesco Fronterotta, Harold F. Cherniss (1904-1987).