► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
Actes du colloque d'Aix-en-Provence (6-9 novembre 2003). Ont contribué à cet ouvrage : T. Calvo Martínez, L.-A. Dorion, J.-B. Gourinat, D. R. Morrison, M. Narcy, H.-O. Ney, V. Nicolaïdou-Kyrianidou, D. Plácido, Fr. Renaud, L. Rossetti, A. Stavru et A. Tordesillas.
Depuis une vingtaine d’années, on assiste un peu partout à un regain d’intérêt pour les écrits socratiques de Xénophon. Que Xénophon ne nous donne pas davantage que Platon un portrait historiquement fiable de Socrate peut être considéré comme un acquis de la critique du XXe siècle. Laissant transparaître dans son témoignage des options profondément différentes de celles de Platon, Xénophon témoigne par là même, cependant, des tensions, voire des oppositions qui traversaient le milieu socratique autour du souvenir et de la compréhension de la personne de Socrate : cette seule considération suffit à faire de Xénophon une source essentielle pour notre connaissance de l’immédiat « après Socrate » et, par delà, pour notre intelligence de l’histoire de la réception de Socrate dans les siècles ultérieurs. Le colloque dont sont issues les études rassemblées dans ce volume, organisé à l’Université de Provence (Aix-Marseille I) du 6 au 9 novembre 2003, s’inscrit dans cette perspective. Plus qu’un bilan de la nouvelle orientation des études xénophontiennes, qu’il est encore trop tôt pour établir, on y verra l’illustration de la diversité d’approches dont est susceptible le témoignage de Xénophon sur Socrate. Due à Louis-André Dorion, une bibliographie des études sur les écrits socratiques de Xénophon publiées dans le dernier quart de siècle témoigne de la vitalité retrouvée de ce domaine de recherche.