Préface de Maxime Rovere.
Zodiaque, synthèse magistrale de Franz Cumont (1868-1947), explique comment les divisions du ciel, la nomination des planètes et la composition des constellations se sont progressivement chargées de significations entre la Perse, l’Égypte et le monde gréco-romain. L’historien des religions y récuse le préjugé selon lequel l’astrologie serait une simple superstition, mais aussi la croyance selon laquelle le zodiaque consisterait en vérités pures et éternelles comme les étoiles. En commentant les globes célestes, cadrans solaires, horoscopes et autres calendriers, il suit les variations et les transformations des douze signes, dont l’ensemble constitue une extraordinaire tentative pour relier l’humain et le non-humain, le visible et l’invisible, le moi et le Tout, afin d’explorer un domaine où, en fait de vérité, on ne trouve que des chemins.