► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
•Issu d’une grande famille romaine, peut-être d’ascendance grecque, Aurelius Ambrosius est pourtant né à Trêves, en Gaule dont son père était le préfet, entre 333 et 341. Telle n’est pas la moindre des contradictions d’un homme qui est devenu évêque sans même être baptisé ! « Consularis » de Ligurie et d’Emilie, Ambroise assiste à Milan à la crise arienne. C’est alors que la foule le réclame : baptisé en novembre, il est sacré évêque en décembre. Imprégné autant de lettres latines que de foi chrétienne, Ambroise puise aux deux sources, qu’il entend concilier, lorsqu’il écrit son ouvrage, dont le titre est une référence plus qu’appuyée à l’œuvre de Cicéron. De même que Cicéron, dans son « De Officiis » s’adresse, à travers son fils, à tous les jeunes gens qui prétendaient accéder aux charges publiques, de même Ambroise donnent ses conseils aux clercs se destinant à entrer dans les ordres. A mesure cependant que l’ouvrage se développe l’inspiration païenne tend à s’estomper, si bien que Les Devoirs de Saint Ambroise se rapprochent plus d’un recueil d’exempla et de dicta scripturaires que de la prose cicéronienne. Notre édition présente en deux volumes les trois livres des Devoirs. Le premier tome, tout entier dévolu au livre I fait le point des connaissances relatives à l’auteur dont il propose une biographie documentée. Les sources, non seulement latines et bibliques mais aussi grecques, sont analysées en détail, de même que leurs liens et leurs éventuels conflits. La langue et le style font l’objet d’une étude minutieuse, tandis qu’une large part est accordée à l’histoire de la tradition manuscrite. Autant d’éléments qui offrent au lecteur une approche aisée, et le cas échéant, critique du texte d’Ambroise. Le tome I est en outre enrichi de notes.