Morceaux choisis, traduits du latin, présentés et annotés par Fabrice Emont.
Aulu-Gelle, dilettante érudit du IIe siècle après Jésus-Christ, offre à ses lecteurs des informations surprenantes ou édifiantes sur les sujets les plus divers. Sa principale qualité : une insatiable curiosité.
Très populaire et régulièrement édité au long des siècles, son ouvrage unique, Les Nuits attiques, livre de précieux renseignements sur l'Antiquité. On peut le définir comme une sorte de « blog antique » : de courts articles, composés de notes de lecture et de souvenirs personnels. Histoire, médecine, philosophie, poésie, vie quotidienne, légendes, il y en a pour tous les goûts.
Ainsi apprend-on par exemple que Socrate était un adepte assidu de la méditation, que la mère d'Alexandre le Grand reprochait à son fils de se prétendre fils de Jupiter. Il nous révèle également pourquoi les anneaux se portent à l'annulaire, ou encore l'origine païenne du mot « Vatican »...
Les textes choisis par Fabrice Émont sont non seulement les plus accessibles, mais aussi ceux que sous-tend une quasi-« modernité ».
Des repères historiques et culturels viennent ponctuellement les compléter, ou mettre leur contenu en perspective. Les « articles », écrits sur un ton amical et parfois un peu ironique, sont traduits dans un français clair, alerte, non alourdi par un apparat critique rebutant, le tout conférant à ce texte une teneur aussi contemporaine que possible.
Le traducteur, Fabrice Émont, trente et un ans, diplômé en linguistique et lettres classiques, est aussi correcteur et nouvelliste. Son attachement pour Aulu-Gelle date du mémoire qu'il a rédigé sur « les sciences dans Les Nuits attiques ».