Traduit du sanskrit par André Couture et Charlotte Schmid. Illustré par Laurent Gapaillard. Traduit du sanskrit par André Couture et Charlotte Schmid. Illustré par Laurent Gapaillard.
« À celui qui ne désire pas entendre, il est inutile de parler ; à l’homme cruel, à celui qui ne pratique pas l’ascèse, à l’ignorant, il ne faut pas parler non plus. »
Krishna épouse la belle Rukmini, incarnation de la Fortune. Celle-ci le prie de lui donner un fils et Krishna entreprend un long voyage vers le mont Kailasa dans l’Himalaya pour rendre les hommages au dieu Shiva qui seul pourra exaucer les jeunes époux. En route, Krishna rencontre des pishacha, ogres mangeurs de chair et buveurs de sangs, êtres parmi les plus impurs que l’on puisse imaginer. Contre toute attente, ceux-ci tombent dans une dévotion éperdue pour Vishnu, présent sur terre sous la forme de Krishna. Leur souhait : obtenir la libération tant désirée.
La Bhagavad-Gita publiée dans la même série affirme qu’aux yeux du sage, il n’y a pas de différence entre un brâhmane et un intouchable. Krishna et les ogres (qui compte 18 chapitres, tout comme la Bhagavad-Gita) illustre cette idée que la libération est accessible à chacun, quelle que soit sa classe sociale et quel que soit le dieu qu’il vénère, du moment qu’il le fait avec foi et application.
Le Kailasayatra (litt. "Le Pèlerinage [de Krishna] au Kailasa") figure dans la vulgate du Harivamsha, un long supplément au Mahabharata, qui raconte la biographie complète de Krishna. La présente traduction du Kailasayatra est la première dans une langue occidentale.