Recueils de textes d'histoire. Tome I. L'antiquité. L'Orient. La Grèce. Rome

L'Orient par Albert Toux et Louis Gothier. La Grèce par Jules Labarbe. Rome par Louis Harmand.

AVANT-PROPOS

La collection à laquelle ce recueil appartient se propose avant tout de mettre à la disposition des professeurs et des élèves des Enseignements du Second Degré un ensemble de textes destinés à donner à l'enseignement de l'histoire une base documentaire solide, attrayante, efficace.

Le choix et le classement des textes s'inspireront des programmes en vigueur dans les lycées et collègues. Ici ce programme est actuellement celui de la classe de Sixième et — partiellement — celui de la classe de Cinquième dans les établissements d'enseignement long comme dans ceux d'enseignement court. Mais l'ouvrage peut aussi rendre des services à des lecteurs plus âgés, qu'ils soient en Seconde ou en Première, qu'ils préparent le concours d'entrée dans certaines Grandes Écoles, ou encore la licence, voire l'agrégation d'Histoire.

Pour tenir compte du temps relativement limités dont dispose la discipline historique dans ces classes, comme pour ne pas grossir démesurément un livre d'abord appelé à compléter les manuels des Enseignements du Second Degré, on s'est résigné à éliminer certains documents d'abord retenus, à n'en reproduire d'autres que partiellement, à limiter les annotations à ce qui paressait indispensable. Les auteurs sont d'autant plus fondés à regretter les sacrifices consentis que l'importance et la durée de la période envisagée leur avaient permis de rassembler au départ une moisson, beaucoup plus riche. Du moins ont-ils réussi à conserver certains textes pourtant fort connus, mais essentiels, et même à faire une place à quelques récits anecdotiques ou à quelques évocations pittoresques.

La section du recueil relative à la Grèce comprend une proportion assez élevée de fragments poétiques du fait que, jusqu'au seuil de la période classique, presque tous les auteurs grecs s'exprimèrent en vers, bien plus pour des auditoires que pour un public de lecteurs. D'une façon générale, il a paru légitime et utile de préférer, parmi les témoignages de même portée historique, ceux qui, en raison de leur valeur littéraire, pouvaient donner une idée plus directe des hauts accomplissements de la civilisation hellénique.

Tous les textes des sections grecque et romaine sont présentés, sauf avis contraire, dans des traductions originales.

Directeurs et auteurs seraient heureux que leur tentative contribuât à introduire dans l'enseignement historique un nouvel élément d'intérêt et de fécondité. Ils recevront avec reconnaissance toutes les observations que voudront bien leur soumettre les usagers des recueils.