► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
En latin, Roterodami, Ex Officina Arnoldi Leers, 1649, 8 x 14 [36] + 824 pages + [26]. Plein vélin à rabats en bon état, dos lisse avec le titre écrit à la main. Etiquette de bibliothèque en bas du dos. Lacets apparents. Frontispice pleine page avec le titre inséré en cartouche dans le haut de l'illustration. Vignette gravée sur la page de titre.
Page de titre :Francisci Petrarchae Poëtae oratorique clarissimi, De remediis utriusque Fortunae, Libri duo, Ejusdem De Contemptu Mundi Colloquiorum Liber, quem secretum suum inscripsit. Editio nova ac melior. Cum indicibus duobus, altero Dialogorum, altero Rerum.
Pétrarque (1304-1374). Dans l'Italie savante et cléricale du XIVe siècle, Pétrarque est à l'avant-garde de l'esprit humaniste renaissant. Très tôt initié aux textes classiques de Cicéron et d'Ovide, sa culture cléricale a su très tôt s'ouvrir aux grandes idées philosophiques. L'oeuvre de Pétrarque retentit de ces différents échos. Des ouvrages en latin tels que Africa (1338-1342), Secretum meum (1342-1358), De vita solitaria (1346-1356) et De otio religiosorum ont certes contribué à la célébrité de l'humaniste, mais sa postérité, Pétrarque la doit à son Canzoniere (Rerum vulgarium fragmenta). Le recueil, qui va marquer l'histoire du lyrisme pour très longtemps. Le De Contemptu Mundi ou Secretum est la plus ancienne (vers 1342). Il se compose de trois dialogues où le poète se fait reprocher par saint Augustin sa vanité, son ambition, son amour même pour Laure. Nul n'a mieux décrit que lui-même cette mélancolie sans cause qui venait assombrir ses plus beaux jours, ces vaines aspirations vers le bien. Dans le premier livre de De Remediis utriusque fortunae (écrit vers 1360-66) l'auteur fait connaître les remèdes contre la prospérité; dans le second, ceux contre l'adversité. Chaque livre se divise en un grand nombre de brefs dialogues entre des personnages allégoriques (Joie, Espérance et Raison, dans le premier livre. Douleur, Crainte et Raison dans le second).