► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
Introduction, traduction et commentaire par L. Couloubaritsis.
• C’est dans le livre II de la Physique que se détermine ce qu’est la « nature ». Aristote y articule cette notion à la fois dans son émergence et dans le sillage de ce qu’il a établi dans le livre I, c’est-à-dire dans l’éclairage de la thèse selon laquelle les principes du devenir sont, selon les cas, deux ou trois : la spécificité, la matière et la privation. Le rapport entre « devenir » et « nature » n’en demeure pas moins ambigu, même s’il est vrai que le devenir a plus d’extension. Cette ambiguïté est due au fait que le terme « nature » déborde le domaine des choses inanimées et concerne aussi ce qui est animé. C’est pourquoi, dans la « physique » aristotélicienne, on doit inclure l’étude du vivant (la biologie) et même l’âme (psychologie). • Originaire de Stagire, de 46 ans plus jeune que Platon, Aristote vint à Athènes à l’âge de 17 ans et séjourna vingt ans dans l’entourage de Platon, ayant ainsi l’occasion d’acquérir une grande connaissance de la philosophie du maître.