► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
Voici un recueil exhaustif et bilingue des témoignages latins d'aspects scientifiques (Pomponius Mela, Pline l'Ancien, Solin, Quinte Curce) et littéraire (Catulle, Horace, etc.) sur l'Inde. L’ordre chronologique permet de suivre toutes les mentions de l’Inde de Plaute (IIe avant J.-C.) jusqu’à Isidore de Séville (VIe après J.-C.). On y trouvera des renseignements sur les pierreries, les parfums, les épices, l’ivoire et le coton, la mousson, le climat. Car l’Inde, depuis les exploits d’Alexandre la Grand à l’extrémité du monde, jouit d’une réputation mêlant rêves de richesse et étrangetés (animaux sauvages, Brâhmanes). « Ce livre regroupe de façon quasi exhaustive tous les fragments de textes latins relatifs à l'Inde — qu'ils soient géographiques, poétiques ou philosophiques. Ils ont été collationnés, traduits et commentés par Jacques André, directeur d'études à l'École des hautes études, avec l'active collaboration de Jean Filliozat, professeur au Collège de France. « Ce livre regroupe de façon quasi exhaustive tous les fragments de textes latins relatifs à l'Inde — qu'ils soient géographiques, poétiques ou philosophiques. Ils ont été collationnés, traduits et commentés par Jacques André, directeur d'études à l'École des hautes études, avec l'active collaboration de Jean Filliozat, professeur au Collège de France. Échelonné sur huit siècles de littérature latine, de Plaute à Isidore de Séville, en passant par Tibulle, Properce, Tite-Live, Ovide, Quinte-Curce, Lucain, etc. jusqu'à saint Augustin et à Boèce, ce corpus atteste la présence d'une image de l'Inde dans les discours romains. À côté de connaissances assez fines, notamment à l'époque chrétienne, il fait voir l'antiquité des stéréotypes toujours vivaces. Ce savant ouvrage constitue donc un instrument de travail précieux, autant pour les latinistes que pour les historiens. » — Roger Pol-Droit, Le Monde.