► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
L'intégralité du Décaméron de Boccace illustré par 500 œuvres du début de la Renaissance italienne : peintures, fresques, coffres de mariage, dessins, bois gravés. Traduction de Christian Bec. Préface de Vittore Branca. L’iconographie boccacienne est d’une extraordinaire richesse : plus de sept mille illustrations de manuscrits, plus d’une centaine d’œuvres d’art entre Moyen Age et Renaissance, plusieurs centaines de portraits de Boccace. En Italie, le Décaméron est d’abord copié dans les milieux marchands et agrémenté d’illustrations à l’encre. A partir de la seconde moitié du XVe siècle, il est reproduit dans des exemplaires luxueux et enluminés. Boccace lui-même a voulu s’exprimer en images, en illustrant directement son propre chef-d’œuvre. Dans cette édition, et pour la première fois, sont reproduits les deux manuscrits illustrés par Boccace. Le premier manuscrit autographe, illustré vers 1365-1367, est le Manuscrit IT 482, conservé à la Bibliothèque nationale de France. Il contient quatorze illustrations enfin reconnues comme étant de la main de Boccace, d’une valeur narrative et descriptive de première importance. Ce manuscrit fut copié par un riche marchand florentin, Giovanni d’Agnolo Capponi, qui effectua le travail encouragé par l’enthousiasme suscité à Florence par la mise en circulation des premiers exemplaires. Ces illustrations sont les plus anciennes du Décaméron. Le second manuscrit autographe, Ms Hamilton 90, est conservé à Berlin. Peut-être destiné à Pétrarque, il a été rédigé vers 1370 et contient treize aquarelles de l’auteur, tous des portraits de personnages des nouvelles. Le premier exemplaire entièrement illustré du Décaméron est le Manuscrit Vaticano Palatino 1989. Il contient cent illustrations et a été réalisé à Paris vers 1417 peu après l’achèvement de la traduction française faite par l’humaniste Laurent de Premierfait. Remis au duc de Bourgogne, Jean sans Peur, ce manuscrit est illustré par un grand maître des miniatures appelé « Maître du Manuscrit de la Cité des Dames » et est dédié au duc Jean de Berry. Ce manuscrit deviendra le modèle de toutes les illustrations françaises, bourguignonnes et flamandes de récits narratifs. Le Manuscrit IT 63, conservé à la Bibliothèque nationale de France, est le manuscrit le plus illustré puisqu’il contient 112 illustrations, datées de 1427. Il a été intégralement copié par Lodovico di Salvestro Ceffini, membre d’une famille de marchands et collègues de la famille de Boccace, les deux familles faisant partie de la compagnie des Bardi. Ce manuscrit, où chaque nouvelle est illustrée, contient le plus d’illustrations profanes d’origine populaire et mercantile du début du XVe siècle. Les dessins à l’aquarelle, rehaussés de lavis, sont dûs à quatre ou peut-être cinq artistes différents. Masaccio et son frère font partie des artistes qui ont participé à ces enluminures.