► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
En français et en latin, La grande collection, Diane de Selliers, 2009, 24 x 33, 504 pages, relié. Neuf, 9782903656584. Deux volumes reliés pleine toile sous coffret.
L'intégralité de l'Énéide de Virgile illustrée par 180 fresques et mosaïques du Ier siècle avant Jésus-Christ au Ve siècle de notre ère. Le second volume reprend le texte latin illustré par 11 miniatures du Ve siècle. Édition bilingue français/latin. Traduction rythmée de Marc Chouet. Préface de Philippe Heuzé. Commentaires du manuscrit latin de Virginie Lérot. Illustrer l’Énéide d’œuvres antiques a été un défi et une aventure passionnante. Il subsiste, en effet, peu d’illustrations directes du poème. Les quelques exemples connus et identifiés sont, bien entendu, présentés dans ce volume, mais la grande majorité des œuvres proposées relève d’une autre approche: recherche d’un écho entre le texte et l’image, d’une affinité thématique – ainsi l’abandon d’Ariane par Thésée illustre l’abandon de Didon par Énée (p. 129), Oreste et Pylade servent de reflet à Nisus et Euryale (p. 265) –, ou encore correspondance allégorique ou symbolique, comme La Verseuse de roses, image de la mort (p. 271). Il a fallu distinguer parmi toutes les œuvres antiques conservées celles qui représentent le mieux l’atmosphère, l’action, l’émotion de l’Énéide. Magnifié par ces œuvres, le texte prend une nouvelle dimension. La beauté éphémère des fresques et la révélation colorée des mosaïques ouvrent au lecteur une autre fenêtre sur le monde peint par Virgile dans ses tableaux vivants, monde imaginaire d’un passé fantasmé mais néanmoins inspiré par des décors, des paysages, des motifs propres à l’époque du poète.