► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
En français, Atopia, Jerôme Millon, 1989, 12 x 19, 270 pages, broché, occasion. Très bon état. Reliure toilée éditeur. Bandeau décoratif et titre gravé or sur le dos. Très bon état, avec la jaquette éditeur un peu frottée. Couverture à rabats. 9782905614315
Traduit du latin par Pierre Monat. Première édition française du Livre des créatures divines (traduit du latin de la Patrologia lutina de Migne).
Le basilic naît d'autres espèces de vermines qui ont quelque chose de diabolique, comme le crapaud. Quand la femelle du crapaud est gravide et prête à mettre bas, si elle voit alors un œuf de serpent ou de poule, elle s'en éprend, s'étend sur lui et le couve jusqu'à ce qu'elle mette bas les petits qu'elle avait normalement conçus ; une fois quelle les a mis bas, ils meurent aussitôt. Quand elle voit qu'ils sont morts, elle s'installe à nouveau sur l'œuf et le couve jusqu'à ce que le petit qui est en lui commence à vivre. Alors, sous l'effet de l'action diabolique, une force venue de l'antique serpent, qui se trouve dans l'Antéchrist, vient la frapper; ainsi, tout comme le diable résiste aux forces célestes, de même cet animal lutte-t-il contre les mortels en les tuant. Une fois que le crapaud a senti qu'il y avait de la vie dans l'œuf, il est aussitôt frappé d'épouvante et s'enfuit. Le nouveau vivant brise la coquille de l'œuf et en sort; puis, conformément à sa nature, il émet un souffle très puissant, avec le feu le plus brûlant et le plus puissant qui puisse être, à l'exception de celui de l'enfer semblable à la foudre et au tonnerre. Une fois sorti de l'œuf, il fend le sol grâce à la puissance de son souffle, jusqu'à une profondeur de cinq coudées ; il s'installe là, dans le sol humide, jusqu'à ce qu'il ait atteint sa maturité. Puis il remonte sur la terre et, par son souffle, tue tout ce qu'il trouve en vie, car il ne veut ni ne peut supporter quelque chose de vivant. Quand il voit quelque chose qui vit, il se met en colère et envoie devant lui son froid et son souffle, tuant la créature sur laquelle il souffle : celle-ci tombe aussitôt, comme si elle était frappée par le tonnerre et la foudre. Extrait : Chapitre XII, le Basilic (De Basilisco).