L'intégralité de l'Énéide de Virgile illustrée par 180 fresques et mosaïques du Ier siècle avant Jésus-Christ au Ve siècle de notre ère. Dans une langue poétique et imagée brillamment rendue par la traduction de Marc Chouet. Édition bilingue français/latin. Traduction rythmée de Marc Chouet. Préface de Philippe Heuzé. Commentaires du manuscrit latin de Virginie Lérot.
Virgile nous projette au cœur d’une aventure humaine d’une formidable intensité : de l’homme guerrier malgré lui au héros à la sagesse divine, Énée se construit tout au long du récit. Enée se construit tout au long du récit. Fresques des villas de Pompéi, de Boscoreale, d’Herculanum, mosaïques des provinces romaines d’Italie du Sud, d’Afrique du Nord ou d’Asie Mineure … 180 œuvres font renaître sous nos yeux ce monde aujourd’hui disparu.
Un vaste panorama de l’art pictural antique.
Les 180 œuvres présentées dans ce livre, pour la première fois mises en relation avec un texte littéraire, émerveillent par leur puissance d’évocation. Le charme éthéré des fresques des villas de Pompéi, d’Herculanum, de Boscoreale, de Rome, la puissance lumineuse des mosaïques des provinces romaines d’Italie du Sud, de Sicile, d’Afrique du Nord, d’Arabie ou d’Asie Mineure, font renaître sous nos yeux l’épopée légendaire des origines de Rome et le siècle d’Auguste. Cet ouvrage offre ainsi un vaste panorama de l’art pictural antique.
Un poème universel.
Avec ses dix mille vers éclatants de vie et de majesté, l’Énéide est un modèle absolu de poésie classique. Dans une langue sonore et imagée, Virgile nous projette au cœur d’une aventure humaine d’une formidable intensité. L’errance d’Énée et de ses compagnons, leur lutte pour une terre où s’établir, les conflits politiques et les guerres, l’amour et l’amitié, le courage, les interrogations religieuses ou métaphysiques face à la souffrance et à la mort, traversent l’œuvre et la nourrissent. Virgile nous offre avec l’Énéide un véritable miroir de la destinée humaine.
«Le poème immense», préface de Philippe Heuzé.
Professeur à l’Université Paris III La Sorbonne nouvelle, spécialiste de Virgile et de Pompéi, Philippe Heuzé nous fait partager son enthousiasme pour la culture latine. Il souligne l’importance de l’image dans l’Énéide et accompagne le lecteur dans une réflexion passionnante sur les liens ténus entre poésie et œuvre d’art. C’est la source même de l’émotion que cette magnifique préface éclaire ainsi. La lumineuse traduction rythmée de Marc Chouet. Nous avons choisi pour cette édition la traduction en alexandrins libres de Marc Chouet. Lumineuse, elle renouvelle la lecture de ce texte fondamental et son sublime souffle épique résonne d’accents raciniens. Proche de la lettre mais surtout de l’esprit du récit, sa traduction restitue l’élan de cette œuvre deux fois millénaire, inspiratrice de tous les poètes jusqu’à l’époque moderne. Ce colossal travail, entrepris après la traduction des Géorgiques, fut longtemps peaufiné et publié pour la première fois chez Alexandre Jullien, à Genève, en 1985. C’est cette traduction époustouflante, très légèrement corrigée lors de l’édition Slatkine de Genève en 2007, qui est proposée ici. Esprit humaniste, pénétré de la langue et de la culture latine, Marc Chouet savait que le latin n’est pas une langue morte et que les œuvres classiques ont encore beaucoup à dire, que les œuvres latines constituent un fondement essentiel de la littérature occidentale.
Les annexes.
Une carte du voyage d’Énée, une chronologie, entre légende et histoire, de la Grèce, de Rome et de Carthage, une généalogie d’Énée et un glossaire des noms et des lieux cités sont présentés à la fin du premier volume. Cet appareil permet au lecteur de mieux appréhender l’Énéide et de replacer ce chef-d’œuvre dans son contexte mythologique et dans le contexte historique de l’Empire romain.
Dans « La Petite Collection », nous avons reproduit après la traduction, sur un papier différent, le texte original en latin. Il nous invite à retrouver la musicalité et le rythme du texte tel que l’a composé Virgile.