► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
Actes du colloque tenu à l'université Paris XII, les 11 et 12 avril 1991.
Textes rassemblés par Emmanuèle Baumgartner et Laurence Harf-Lancner, ouvrage publié avec le concours de l'université Paris XII-Val-de-Marne et Paris III-Sorbonne nouvelle.
•Du Moyen Age à nos jours, l'Antiquité grecque, latine et biblique n'a jamais cessé d'imprégner notre culture. Récits de fiction, historiographie, théâtre, poésie, propagande, textes esthétiques et philosophiques : dans tous les types de discours comme dans leur mise en images se dessine en diachronie la présence de l'Antiquité, sous forme de continuités et de ruptures.
•Au Moyen Age, les motifs antiques sont intégrés à une problématique chrétienne. Les peintres de certains manuscrits de l'Énéide s'inspirent, pour représenter les Enfers virgiliens, des visions traditionnelles de l'Enfer chrétien. Une formule de Bernard de Chartres résume cette continuité : « Nous sommes des nains montés sur les épaules de géants ». Dans un vitrail de la cathédrale de Chartres, cependant, les géants ne sont plus les auteurs de l'Antiquité gréco-latine, mais les quatre grands prophètes de l'Ancien Testament, et les nains juchés sur leurs épaules, les quatre Évangélistes.
•Après le temps de la fusion vient, à partir de la Renaissance, celui de la mise à distance. L'Antiquité devient ainsi insensiblement une sorte de norme qui ne sera guère remise en question, offrant références textuelles et modèles plastiques, mais aussi un précieux réservoir de l'imaginaire.