► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
Auteurs : Tania Velmans (direction de l'ouvrage), Vittorio Franchetti Pardo, Eugenio Russo, Mauro della Valle, Çidgem Kafescioglu, Giovanni Curatola, Roberto Cassanelli.
•Tania Velmans, recouvre un très large spectre, allant du IVe au XIXe siècle, de la Byzance constantinienne à l’Istanbul de l’ère industrielle. Chaque étude, avec un angle de vision aigu, sonde les différentes strates de développement de la « Ville des villes », depuis sa fondation, sur la côte européenne de la Propontide, et l’édification de ses premiers monuments. L’activité constructive et artistique des souverains, empereurs byzantins ou sultans ottomans, a connu une effervescence et un faste sans précédent. L’immense profusion d’églises, de basiliques, de cathédrales, de chapelles ou de mausolées atteint son apogée à l’époque byzantine avec les églises Saint-Jean-de-Studius, Saint-Polyeucte, Saints-Serge-et-Bacchus et, bien sûr, Sainte-Sophie... La période ottomane déploie une égale créativité. Dans un premier temps, l’architecture religieuse transforme en mosquées des églises préexistantes, sans altérer leur structure mais en y ajoutant des minarets cerclés de balcons : ainsi à Sainte-Sophie. Peu à peu, mosquées ou complexes monumentaux comprenant médersas, hospices et écoles, dont les sultans sont les commanditaires, surgissent. Les mosquées de Bayezid II et de Sélim Ier, les constructions de Sinan, auquel le nom de Soliman est indissolublement lié, marquent Constantinople de leur beauté. La décoration intérieure est chatoyante — que l’on pense aux panneaux d’Iznik ornant de bleu et de rouge corail les mihrabs de la mosquée de Sokollu Mehmed Pacha ou de la Selimiye, ou aux médaillons et frises calligraphiés. Au XIXe siècle, maintes réformes, maintes transformations urbaines confèrent à l’architecture, souvent décriée mais ancrée dans la reviviscence ottomane, un nouvel essor. Les voyages au Levant, en particulier à Istanbul, facilités par les nouvelles liaisons maritimes et ferroviaires, contribuent à nourrir le mythe de la ville au « passé immuable », rayonnant d’une beauté profonde, d’une inépuisable vitalité. Théophile Gautier l’écrira à l’un de ses amis : « Je me sens mourir d’une nostalgie d’Asie Mineure » …