► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
C’est en étudiant la fameuse inscription en démotique, en grec et en hiéroglyphes de la Pierre de Rosette que Champollion a fini par comprendre, comme il le dit dans sa Lettre à Monsieur Dacier « relative à l’alphabet des hiéroglyphes phonétiques des Egyptiens », que l’écriture de cette langue chamito-sémitique (africaine et orientale) était un mélange de signes phonétiques et d’idéogrammes. Il avait trente-deux ans quand, le 14 septembre 1822, il se précipita dans le bureau de son frère en s’écriant « Je tiens l’affaire » avant de tomber évanoui. Grâce à sa découverte, l’égyptologie allait acquérir un statut scientifique qui, en 1826, permettrait à Champollion d’ouvrir le département d’égyptologie du Louvre. Au retour de son expédition en Egypte en compagnie d’Ippolito Rosellini avec qui il put, entre 1828 et 1829, remonter la vallée du Nil jusqu’à Abou Simbel, il fut nommé professeur au Collège de France. Epuisé, Jean-François Champollion devait mourir prématurément, le 4 mars 1832, à quarante-deux ans. Le couronnement de son œuvre, « ma carte de visite pour la postérité », le monument qu’est la Grammaire égyptienne ou principes généraux de l’écriture sacrée égyptienne appliquée à la représentation de la langue parlée, ne sera publié que post mortem, à partir de 1836, par les soins de son frère.