► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
Selon Descartes, la pensée augustinienne du cogito se résumait à une inférence qui « aurait pu tomber sous la plume de qui que ce soit » et qui servait de point de départ à des spéculations purement théologiques. Husserl quant à lui estimait que « l’indubitabilité de l’ego cogito », qu’Augustin avait le premier découverte, ne jouait en fait chez lui que le rôle d’un simple argument dirigé contre les Sceptiques. Ces interprétations, fondées sur le texte de la Cité de Dieu où apparaît le célèbre « Si enim fallor, sum », peuvent-elles s’appliquer à l’analyse beaucoup plus approfondie qu’Augustin développe au livre X de la Trinité ? Le but de cet ouvrage est de dégager l’enjeu philosophique de la pensée augustinienne du cogito en obéissant à un double souci : situer la réflexion d’Augustin dans le champ de la philosophie antique et procéder à des rapprochements avec les perspectives ouvertes après lui par Descartes et Husserl. Emmanuel Bermon, ancien élève de l’École Normale Supérieure (Ulm), est maître de conférences à l’Université Michel de Montaigne– Bordeaux III.