► Allard, J. - Feuillâtre, E. En grec et en français, Cours de langue grecque J. Allard et E. Feuillâtre, Librairie Hachette, 1947, 13 x 20, 144 pages, broché. Neuf. Réimpression de l'édition Hachette de 1947 en petites séries.
En français, C. Reinwald et Cie, 1877, 14 x 22,5, 492 pages, broché, occasion. Correct, mouillures, rousseurs éparses, livre protégé par un rhodoïd transparent.
•Déterminer la part des religions sémitiques dans l'œuvre commune de la civilisation, voilà quelle a été notre principale étude. Cette préoccupation paraît ici dans les sujets en apparence les plus divers. Les origines de la religion, de l'art, de la culture entière des Hellènes, longtemps étudiées sans aucun souci des « Barbares » semblent tout autres dès qu'on les considère à la lumière des vieilles civilisations de la Babylonie, de l'Assyrie et de l'Égypte. L'Asie Mineure et la Phénicie ont transmis aux Grecs presque tous les éléments asiatiques de cette culture d'où est sortie celle de Rome et du monde moderne. •Nous avons essayé de faire pour la mythologie sémitique ce qu'on a fait pour la mythologie aryenne. Nous n'avions pas de modèle en écrivant notre essai sur la Religion d'Israël. Jusqu'ici les écrits composés sur cette matière ont été l'œuvre de théologiens ou de libres penseurs, souvent étrangers aux méthodes de la philologie et de la mythologie comparées, telles qu'elles ont été instituées de nos jours. •Le caractère originairement fétichiste et polythéiste des religions sémitiques nous paraît désormais acquis à la science. On peut prouver que tous les Sémites, les Hébreux comme les Cananéens, les Araméens, les Assyriens et les Arabes, ont adoré plusieurs dieux. On accorde que c'est le cas pour Israël, avant comme après Abraham, l'ancêtre mythique de ce peuple. Toutefois, la littérature prophétique du huitième et du septième siècle, le Deutéronome,le Job, etc., sont des monuments éclatants du monothéisme juif. •Comment expliquer ce phénomène historique ?...